Radio Internationale d'Haiti

  Football/Haïti-RD/Crise: Melchie Daëlle Dumornay réclame la fin de l'insécurité et la poursuite des travaux de construction du canal ! Suite à la crise frontalière existant entre Haïti et la République dominicaine en raison de la construction du canal par les Ouanaminthais afin de capter les eaux de la rivière Massacre pour irriguer leurs terres, les dirigeants dominicains ont résolu de fermer toutes les frontières avec Haïti pour exiger l'arrêt des travaux. Une décision qui a provoqué un déferlement de nationalisme chez chaque Haïtien. Et les joueurs et joueuses de l'équipe nationale de football sont sortis de leur silence pour demander aux autorités haïtiennes de ne plus recevoir de matchs en République dominicaine et aussi ils ont apporté leur soutien à la population ouanaminthaise concernant la poursuite de la construction des ouvrages du canal. La mégastar haïtienne Melchie Daëlle Dumornay dite Corventina dans un post en créole sur son compte Twitter page a envoyé un

Conflits liés à l’eau, la République dominicaine soumise à la loupe internationale. La République dominicaine, en réponse à la position ferme des agriculteurs haïtiens, appuyés au moins officiellement par l’État haïtien, d’utiliser les eaux du fleuve Massacre pour irriguer les terres de la plaine de Maribaroux, a décidé de remettre en service le canal de la Vigía situé sur la rive droite du fleuve. Plus, qu’un canal d’irrigation des terres agricoles, la présidence dominicaine considère ce travail comme une sauvegarde des ressources en eau au profit des producteurs dominicains. Le canal la Vigia contournera Dajabón pour rejoindre trois autres ouvrages hydrauliques dominicains en aval du bassin versant de Pittobert. Ce nouveau travail, réalisé sans consultation et sans notification préalable à l’État haïtien, constitue un risque d’escalade et ne contribuera en aucun cas à une résolution pacifique rapide du conflit. Sa construction révèle une vision hégémonique et exclusiviste de l’utilis

  Tafa Mi-Soleil, de son vrai nom Evenie Rose Thafaina Saint Louis, née le 17 mars 1998 à Fort Jacques, est une designer, styliste, peintre et chanteuse haïtienne! Tafa Mi-Soleil, est née le 17 mars 1998 à Fort Jacques. Elle est la cadette d’une famille de quatre enfants : deux filles et deux garçons. Elle fait ses études classiques au collège Saint-Louis de Bourdon jusqu'en 2017.Elle enchaîne ensuite avec des études en haute couture à la maison ménagère Anne Marie Desvarieux. Elle est chanteuse, designer styliste et peintre. En 2021, des collaborations telles que Mizik sove vi m, Zetwal yo konn etenn révèle la jeune chanteuse au grand public. Le 27 juin 2021, Tafa Mi-Soleil est invitée à l'émission Koze Kilti sur RFI où elle présente l'un de ses projets musicaux : Reponn[4], un EP de sept morceaux et deux vidéoclips. Elle participe à plusieurs projets, avec des artistes comme Vanessa Jeudi, D-fi powèt revolte, et 35 zile. Tafa-Mi-Soleil est présentée sur la scène du specta

Selon un médecin de l’hôpital de Mirebalais, « l’unité de soins intensifs pour les nouveau-nés est affectée » La violence des gangs ne retombe pas en Haïti. Des hommes lourdement armés ont attaqué sans faire de victime un hôpital dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué l’un des responsables de l’établissement, nouvelle illustration de la violence généralisée que subit ce pays des Caraïbes. Les assaillants ont investi de minuit à 5 heures du matin le périmètre de l’hôpital de Mirebalais, l’un des plus grands centres hospitaliers du pays, et ont tiré sur des installations, a déclaré le Dr Réginald Ternier. Des patients « sous le choc » « Ce matin, on a pu observer des impacts de balles sur les façades de plusieurs bâtiments » de l’hôpital, situé à un peu plus de 50 km de la capitale Port-au-Prince, tandis que « l’unité de soins intensifs pour les nouveau-nés est affectée », a-t-il raconté, précisant que des douilles de gros calibre avaient été retrouvées. Aucun mort ou blessé par balle

Vers un déploiement de Casques bleus en Haïti Les contours d’une force internationale de police pour aider Haïti, en proie à la violence des gangs, commencent à se dessiner, mais pas assez vite. Mais pourquoi donc des Casques bleus en Haïti ? Le pays n’est pas en guerre. Certes. Mais les motifs d’intervenir ne manquent pas :  Les enlèvements contre rançon, les pillages, les incendies, les récents massacres, les violences sexuelles et sexistes, le trafic d’organes, la traite des personnes, les homicides, les exécutions extrajudiciaires, le recrutement des enfants soldats, les blocages des routes principales , a récemment énuméré le Premier ministre haïtien Ariel Henry à la tribune de l’ONU. Les violences des gangs, qui contrôlent la majeure partie de la capitale de ce pays pauvre des Caraïbes et font régner la terreur, ont fait plus de 2 400 morts depuis le début de l’année, selon l’ONU. La police nationale haïtienne n’est pas en mesure de les affronter d’où l’idée d’une force multinati

 Florence Brice. Quand l'immigration et l'ambition se conjuguent au féminin. Depuis toujours, certains individus consacrent leur existence à la poursuite d'un idéal qui a du sens pour eux, dans des domaines aussi variés que l'art, le commerce, la médecine, ou encore l'entrepreneuriat. Florence Brice, fondatrice de Fruitsetcosmetiques, fait partie de ces âmes qui ont choisi de suivre leur passion pour l'entrepreneuriat, tout en cultivant un amour profond pour les produits naturels et bio. Avec son entreprise, elle propose aujourd'hui des produits cosmétiques de grande qualité, respectueux de l'environnement, et adaptables à tous les types de peau. En tant que jeune fille, Florence Brice était déjà sensible à l'importance des produits naturels et bio, avec leurs ingrédients issus de l'agriculture biologique, plus sains pour la peau et pour la santé que les cosmétiques remplis de substances chimiques nocives. Grâce à Fruitsetcosmetiques, elle poursu

Structures fondamentales de la crise haïtienne : Analyse et perspective « Nan pwen mennen ki pa rale kase ! » Maximilien Laroche « Si tous les rafistolages n’ont pas tenu C’est que le moment est venu  De reprendre tout l’ouvrage Avec le fil et au crochet d’un autre âge » Marcel Gilbert Dans la précédente partie de cette réflexion ( publiée le 17 septembre cf. Analyse sur les structures fondamentales de la crise actuelle – Radio Internationale d'Haïti ) nous avons campé la situation que nous vivons actuellement à partir d’éléments caractéristiques des deux axes de violence actuellement à l’œuvre dans le pays : la violence exercée par les groupes armés et la violence socio-économique et culturelle exercée par les couches dominantes et dirigeantes. Nous avons montré qu’en parallèle à la situation « d’insécurité » tenant le devant de la scène et mobilisant les esprits, il se tient, subtile et insidieuse, une situation de violence économique et sociale, touchant principalement les couch

Après des mois de tractations, les contours d'une force internationale de police pour aider Haïti, en proie à la violence des gangs, commencent à se dessiner, mais pas assez vite pour le Premier ministre qui a appelé à nouveau l'ONU à "agir", de façon urgente. Les Etats-Unis ont annoncé vendredi 22 septembre, que plusieurs pays entendaient contribuer sous la houlette du Kenya à cette force que réclame Haïti depuis un an, mais sa mise en place prendra sans doute quelques mois encore, sans parler de son déploiement effectif. "Le quotidien du peuple haïtien est pénible, c'est pourquoi le Conseil de sécurité (...) doit agir en urgence en autorisant le déploiement d'une mission multinationale de soutien à la sécurité, policière et militaire", a imploré vendredi le Premier ministre haïtien Ariel Henry à la tribune de l'ONU, alors qu'un vote est attendu sous peu, peut-être la semaine prochaine. "Je demande à la communauté internationale d'a

La mise en place d’un tel soutien, sous la houlette du Kenya, ne va pas assez vite pour le premier ministre haïtien, qui a appelé à nouveau l’ONU à « agir » de façon urgente. Après des mois de tractations, les contours d’une force internationale de police pour aider Haïti, en proie à la violence des gangs, commencent à se dessiner. Les Etats-Unis ont annoncé, vendredi 22 septembre, que plusieurs pays entendaient contribuer sous la houlette du Kenya à cette force que réclame Haïti depuis un an. Mais sa mise en place prendra sans doute quelques mois encore, sans oublier un délai supplémentaire pour son déploiement effectif, au grand désespoir du premier ministre haïtien. « Le quotidien du peuple haïtien est pénible, c’est pourquoi le Conseil de sécurité (…) doit agir en urgence en autorisant le déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité, policière et militaire », a imploré Ariel Henry, vendredi, à la tribune des Nations unies (ONU), alors qu’un vote est attendu sou

Le Kenya s’est engagé à envoyer 1000 agents de sécurité en Haïti pour lutter contre la violence des gangs dans le cadre d’une mission qui est en attente de l’approbation formelle du Conseil de sécurité de l’ONU, mais qui a reçu le soutien de l’ONU et des États-Unis. (Nairobi) Les États-Unis et le Kenya ont signé lundi un accord de défense qui permettra à ce pays d’Afrique de l’Est d’obtenir des ressources et un soutien pour les déploiements de sécurité, alors qu’il s’apprête à diriger une mission multinationale de maintien de la paix en Haïti pour lutter contre la violence des gangs. Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin et le ministre kenyan de la Défense Aden Duale ont signé l’accord lors d’une réunion à Nairobi, la capitale kenyane. L’accord guide les relations de défense des deux pays pour les cinq prochaines années alors que la guerre en Afrique de l’Est contre le groupe extrémiste al-Shabab lié à al-Qaïda s’intensifie. Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin

  Les Etats-Unis et le Kenya ont signé un accord de défense tout en évoquant le déploiement de la mission d’appui à la PNH Le secrétaire américain à la défense, Lloyd J. Austin, et le ministre kényan de la défense, Aden Duale, ont signé, le lundi 25 septembre, à Nairobi dans la capitale kényane, un accord sur les relations de défense entre les deux pays pour les cinq prochaines années. Dans sa déclaration publiée sur le site internet du ministère de la défense des Etats-Unis, le secrétaire Austin a évoqué la question d’Haiti et le déploiement de la mission d’appui à la police nationale. Il a indiqué que les «États-Unis sont prêts à soutenir cette mission importante en fournissant une assistance financière et logistique solide.» «Nous sommes reconnaissants au Kenya pour le rôle de premier plan qu’il joue dans la résolution des problèmes de sécurité dans la région et dans le monde entier. J’ai également remercié le secrétaire d’État aujourd’hui pour la volonté du Kenya d’envisager de dir

L’Association des Industries d’Haïti lance un appel au dialogue et invite le pays à investir dans la production nationale L'Association des Industries d’Haïti lance un appel au dialogue et invite le pays à investir dans la production nationale L’Association des Industries d’Haïti lance un appel au dialogue ferme pour la résolution des différends, tout en invitant les autorités à investir dans la production nationale. L’Association des Industries d’Haïti (ADIH) dans une note de presse estime que l’ère est au dialogue afin de résoudre les différents problèmes auxquels est confronté le pays. Toutefois, l’ADIH s’est dit confiante que le pays saura surmonter ses défis et émergera plus fort, la tête haute avec dignité en investissant dans la production nationale, à la suite de la décision unilatérale prise par le pays voisin de fermer sa frontière. “L’ère est au dialogue ferme, dans un respect mutuel, pour la résolution des différends. Disons non à l’arbitraire et à l’arrogance”, a écrit