PSG-Lyon (1-2) : l’OL (Dumornay!) brise le rêve de Paris en Ligue des champions féminine et se qualifie pour la finale


Résumé du match !



Comme à l’aller, les féminines du PSG se sont inclinées, au Parc ce dimanche 28 Avril 2024, contre Lyon, en demi-finale retour de Ligue des champions. Elles n’iront pas défier Barcelone en finale, à Bilbao, le 25 mai prochain.

Voilà, c’est fini… L’exploit n’a pas eu lieu et les Parisiennes peuvent avoir des regrets au regard du scénario du match aller, mais aussi du retour où cette entame ratée va longtemps les hanter. Une semaine après s’être écroulées en concédant trois buts en l’espace de 6 minutes, alors qu’elles menaient 2-0, les joueuses de Jocelyn Prêcheur n’ont pas su relever la tête pour vaincre l’OL, recordman de titres en Ligue des champions, ce dimanche au Parc des Princes.

Il y avait la place, pourtant, des opportunités de réagir, mais Paris s’est mis une épine dans le pied d’entrée de jeu en concédant un but de Selma Bacha sur une absence de la défense à la sortie d’un corner (0-1, 3e). Sur cette action, Constance Picaud pouvait sûrement mieux faire… La gardienne du PSG a parfois paru fébrile, empruntée sur des prises de balle, mais elle a quand même maintenu l’espoir en repoussant un centre contré de Delphine Cascarino qui prenait la direction de son but (35e). Et malgré l’avantage, les Lyonnaises ont laissé des espaces que Paris a pu exploiter pour revenir au score.

Une réaction éphémère

Poussées par les quelque 30 000 spectateurs venus garnir l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud et un Virage Auteuil en délire, les Parisiennes ont accéléré, poussé plus fort, emmenées par leur attaquante Tabitha Chawinga qui avait décidé de mettre le turbo pour réveiller les troupes d’un tir croisé dans le petit filet opposé juste avant la pause (1-1, 41e). On aurait pu croire alors que Paris trouverait les ressources pour enclencher le rouleau compresseur, que la machine allait se mettre en route, mais il n’y a rien eu de tout cela...

L’expérience de l’OL, façon Real Madrid, a payé dans ce grand rendez-vous qui se jouait sous l’œil de Warren Zaïre-Emery, Nasser Al-Khelaïfi ou encore la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra. Étrangement transparente, l’attaquante star Marie-Antoinette Katoto n’a pas existé. À l’image de son équipe, très discrète en seconde période, elle n’a pas dégagé de révolte et c’est Lyon qui a tout naturellement corsé l’addition.

Picaud a bien cherché à faire durer le suspense en allant repousser les tirs de Dumornay (52e, 65e) et Bacha (56e) mais elle n’a rien pu faire sur une autre tentative de Dumornay au sol (1-2, 81e). Il fallait plus, beaucoup plus, pour que la partie tourne en leur faveur et que le Parc plonge dans l’irrationnel. Lyon a parfaitement joué sa partition et ira défier Barcelone en finale, le 25 mai prochain pour un 9e sacre européen.


Crédit: Benjamin Quarez

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